Les sept premières plaies

Par le Rabbi de Loubavitch
dimanche 2 janvier 2022
par  Paul Jeanzé
popularité : 45%

Première lecture

À la fin de la section Chemot, Moïse manifesta son désarroi issu de la contradiction apparente entre sa foi en la bonté de Hachem et la rudesse apparente avec laquelle Hachem traitait le peuple juif. Aussi, Hachem dit à Moïse : « Tu dois prendre leçon des patriarches et des matriarches. Ils crurent en moi sans poser de questions, quand bien même Je leur fis des promesses que Je ne tins pas durant leur vie. »

« Voir » Hachem

Hachem s’adressa à Moïse en disant : « Je suis Hachem. Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob. »

Lorsque nous sommes déconcertés par la façon dont Hachem dirige le monde, Hachem désire que nous l’interpellions. Mais en même temps, nous devons maintenir une foi inébranlable en la réalité et en la bonté de Hachem. Mais où puiser le pouvoir de croire en Hachem au point de virtuellement Le voir jusque dans les moments les plus sombres de l’exil ? Hachem répond à cette question en disant : « Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob. » Les patriarches et les matriarches possédaient cette foi inébranlable et ils l’ont léguée en héritage. Si nous l’entretenons correctement, nous « verrons » nous aussi Hachem, même lorsque Sa bonté n’apparaîtra pas au grand jour. Cette foi nous permet de vivre les derniers moments de notre exil en aspirant à sa fin - et en l’exigeant ! - tout en utilisant au mieux ses derniers moments. Ce mérite nous vaudra de hâter la Rédemption messianique.


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Des "mauvaises nouvelles" qui donnent de la voix

Mardi 07 mai 2024

En ce début de semaine, Monsieur Éric Lebret mettait sa voix au service d’une de mes nouvelles, intitulée Un bon coup de balai. Ce "comédien-voix" avait déjà mis son talent au service de deux autres "mauvaises nouvelles" :

Au bout du chemin
Très chère amie

Cher Monsieur Lebret, si vous deviez passer par ici, sachez combien votre initiative m’a touché et m’encourage à reprendre le chemin de l’écriture, chemin le long duquel il m’aura été nécessaire de quelque peu "marquer le pas" ces trois dernières années, même si mes chères poézies auront continué à m’accompagner pendant cette période.

À bientôt
Paul Jeanzé