II – L’ânier inexpérimenté

vendredi 3 novembre 2023
par  Paul Jeanzé
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La cloche du Monastier sonnait juste neuf heures, lorsque j’en eus terminé avec ces ennuis préliminaires et descendis la colline à travers les prés communaux. Aussi longtemps que je demeurai en vue des fenêtres, un secret amour-propre et la peur de quelque défaite ridicule me retinrent de sourdes menées contre Modestine. Elle avançait d’un pas trébuchant sur ses quatre petits sabots, avec une sobre délicatesse d’allure. De temps en temps, elle secouait les oreilles ou la queue et elle paraissait si menue sous la charge qu’elle m’inspirait des craintes. Nous traversâmes le gué sans difficultés. Il n’y avait aucun doute à ce sujet, elle était la docilité même. Puis, une fois sur l’autre bord, où la route commence son ascension à travers les bois de pins, je pris dans la main droite l’impie bâton du commandement et, avec une vigueur tremblante, j’en fis application au baudet. Modestine activa sa marche pendant peut-être trois enjambées, puis retomba dans son premier menuet. Un autre coup eut le même résultat et aussi le troisième. Je suis digne du nom d’Anglais et c’est violenter ma conscience que de porter rudement la main sur une personne du sexe. Je cessai donc et j’examinai la bête de la tête aux pieds : les pauvres genoux de l’ânesse tremblaient et sa respiration était pénible. De toute évidence, elle ne pouvait marcher plus vite sur une colline. Dieu m’interdit, pensai-je, de brutaliser cette innocente créature. Qu’elle aille de son pas et que je la suive patiemment !

Ce qu’était cette allure, aucune phrase ne serait capable de la décrire. C’était quelque chose de beaucoup plus lent qu’une marche, lorsque la marche est plus lente qu’une promenade. Elle me retenait chaque pied en suspens pendant un temps incroyablement long. En cinq minutes, elle épuisait le courage et provoquait une irritation dans tous les muscles de la jambe. Et pourtant, il me fallait me garder tout à proximité de l’âne et mesurer mon avance exactement sur la sienne. Si, en effet, je ralentissais de quelques mètres à l’arrière ou si je la devançais de quelques mètres, Modestine s’arrêtait aussitôt et se mettait à brouter. L’idée que ce manège pouvait durer ainsi jusqu’à Alais me brisait quasiment le cœur. De tous les voyages imaginables, celui-ci promettait d’être fastidieux. Je m’efforçais de me répéter qu’il faisait une journée délicieuse. Je m’efforçais d’exorciser, en fumant, mes fâcheux présages. Mais la vision me restait sans cesse présente de longues, longues routes au sommet des monts ou au creux des vallées, où deux êtres se mouvaient d’une façon infinitésimale, pied à pied, un mètre à la minute et, comme les fantômes ensorcelés d’un cauchemar, sans se rapprocher jamais du terme.

Sur ces entrefaites, voici que monta derrière nous un gros paysan, âgé peut-être d’une quarantaine d’années, de mine ironique et bourrue et vêtu de la veste verdâtre de la contrée. Il nous surprit cheminant côte à côte et s’arrêta pour regarder notre pitoyable avance.

– Votre baudet, dit-il, est très vieux ?
Je lui répondis que je ne le pensais pas.
– Alors, supposa-t-il, il vient de fort loin ?

Je lui répondis que nous venions seulement de quitter le Monastier.

– Et vous marchez comme ça ! s’écria-t-il. Et rejetant la tête en arrière il partit d’un long et cordial éclat de rire. Je le regardai, déjà prêt à demi à me sentir offensé, tant qu’il eût satisfait à son hilarité. Et alors : « Vous n’avez pas à avoir aucune pitié pour ces animaux », fit-il. Et arrachant une verge à un buisson, il se mit à en fouetter Modestine sur l’arrière-train, en poussant un cri. La malheureuse redressa les oreilles et partit sans façons à une vive allure qu’elle garda sans ralentir, sans témoigner du moindre symptôme de détresse, aussi longtemps que le paysan resta près de nous. Son premier essoufflement et son tremblement n’avaient été, j’ai regret de le dire, que comédie.

Mon « deus ex machina », avant de me quitter me donna un excellent, quoique inhumain conseil. Il me le tendit, en même temps que la baguette qui, déclara-t-il, serait plus finement sentie que mon bâton. Finalement, il m’apprit le véritable cri ou le mot maçonnique des âniers : « Prout ! » Tout le temps, il me regarda d’un air sardonique et comique, gênant à supporter, et il se moqua de ma manière de mener un baudet, comme j’aurais pu me moquer de son orthographe ou de sa veste verdâtre. Mais ce n’était pas mon tour pour l’instant.

J’étais fier de mon savoir neuf et pensais que j’avais appris à perfection l’art de conduire. Et, certes, Modestine accomplit des prodiges durant le reste de l’avant-midi et j’avais large espace où respirer et loisir de regarder. C’était dimanche. Les champs de la montagne étaient tous déserts dans la clarté du soleil et, tandis qu’au bas de la côte, nous traversions Saint-Martin-de-Fugères, l’église débordait de fidèles jusque sur le seuil. Il y avait des gens agenouillés au-dehors sur les marches et le bruit du plain-chant du prêtre m’arriva de l’intérieur obscur. Cela me donna aussitôt une impression de famille, car je suis, pour ainsi dire, un compatriote du dimanche et toutes les observances du dimanche, comme l’accent écossais, agitent en moi des sentiments complexes : reconnaissance et le contraire. Il n’y a qu’un voyageur, qui surgit là comme un évadé d’une autre planète, à pouvoir goûter exactement la paix et la beauté de la grande fête ascétique. La vue de la contrée au repos lui fait du bien à l’âme. Il y a quelque chose de meilleur que la musique dans le vaste silence insolite, et qui dispose à d’agréables pensées comme le bruit d’une mince rivière ou la chaleur du clair soleil.

Dans cet agréable état d’esprit, je descendis la colline, jusqu’à l’endroit où est situé Goudet, à la pointe verdoyante d’une vallée, en face du Château de Beaufort sur une butte rocheuse et du cours d’eau, limpide comme cristal, qui meurt dans un étang les séparant. D’au-dessus et d’en dessous, on peut l’entendre qui sinue parmi les pierres, aimable jouvenceau de fleuve qu’il semble absurde d’appeler la Loire. De toutes parts, Goudet est encerclé par des montagnes ; des sentes rocailleuses, praticables au mieux par des ânes, rattachent la localité au reste de la France. Et hommes et femmes y boivent et sacrent dans leur coin de verdure où, du seuil de leurs demeures, lèvent les yeux, l’hiver, vers les pics ceints de neiges, dans un isolement qu’on jurerait pareil à celui des Cyclopes homériques. Mais, il n’en est rien. Le facteur atteint Goudet avec son sac postal. La jeunesse ambitieuse de Goudet est à moins d’une demi-journée de marche du chemin de fer du Puy. Et là, à l’auberge, vous pouvez trouver le portrait gravé du neveu de l’hôtelier : Régis Senac, « professeur d’escrime et champion des deux Amériques », une distinction qu’il a conquise, là-bas, avec la somme de cinq cents dollars, au Tammany Hall, New York, le 10 avril 1876.

Je dépêchai mon repas de midi et bientôt en avant de nouveau ! Hélas ! tandis que nous grimpions l’interminable colline sur l’autre versant : « prout » semblait avoir perdu sa vertu. Je « proutais » comme un lion, je « proutais » doucereusement comme un pigeon qui roucoule, mais Modestine n’était ni attendrie ni intimidée. Elle s’en tenait, opiniâtre, à son allure. Rien, sinon un coup ne l’aurait fait bouger et encore pour une seconde. Je devais la talonner en lui cinglant les côtes, sans cesse. Un arrêt d’un moment dans cette ignoble besogne et elle récidivait à son allure particulière. Je crois que je n’ai jamais entendu parler de personne en aussi abjecte situation. Je voulais atteindre le lac du Bouchet, où j’avais l’intention de camper, avant le coucher du soleil, et, pour n’en conserver que l’espoir, il me fallait immédiatement maltraiter cet animal résigné. Le bruit des coups que je lui administrais m’écœurait. Une fois, tandis que je la regardais, elle me parut ressembler vaguement à une dame de ma connaissance qui m’avait autrefois accablé de ses bontés. Et cela ajouta au dégoût de ma cruauté.

Pour comble de malchance, nous rencontrâmes un autre baudet, vagabondant à son gré sur le bord de la route. Or, cet autre baudet se trouvait par hasard un Monsieur. Lui et Modestine se rencontrèrent en manifestant leur plaisir et je dus séparer leur couple et rabattre leur jeune ardeur par une nouvelle et fiévreuse bastonnade. Si l’autre bourriquet avait eu sous la peau un cœur de mâle, il serait tombé sur moi à coup de dents et de sabots et c’eût été du moins une sorte de consolation, – il était tout à fait indigne de la tendresse de Modestine. Mais cet incident m’attrista comme tout ce qui me rappelait le sexe de mon âne.

Il faisait une chaleur d’étuve en remontant la vallée, sans un souffle de vent, un soleil ardent sur mes épaules et il me fallait jouer si constamment du bâton que la sueur coulait dans mes yeux. Toutes les cinq minutes, aussi, le paquetage, le panier, le paletot marin inclinaient fâcheusement, d’un côté ou de l’autre et j’étais contraint d’arrêter Modestine, à l’instant précis où j’avais obtenu d’elle une cadence acceptable de deux milles à l’heure, pour tirailler, pousser, épauler ou réajuster le chargement. Et, à la fin, dans le village d’Ussel, le bât et le fourniment au complet, firent un tour de conversion et se vautrèrent dans la poussière, sous le ventre de l’ânesse. Elle, au comble de la joie, aussitôt se redressa et parut sourire et un groupe d’un homme, de deux femmes, et deux enfants survint et, debout autour de moi, en demi-cercle, l’encouragèrent par leur exemple.

J’avais un mal du diable à remettre l’attirail en place et à la minute où j’y avais réussi sans hésiter, il dégringolait et retombait de l’autre côté. On juge si j’étais furieux ! Pourtant nulle main ne s’offrait pour me prêter assistance. L’homme à dire vrai, observa que je devrais avoir un paquetage d’autre forme. Je lui conseillai, s’il ne connaissait rien de mieux sur la question dans mon état, de tenir au moins sa langue. Et le drôle au bon naturel en convint en me souriant. J’étais dans la plus pitoyable situation. Il fallut tout simplement me contenter du paquetage pour Modestine et assumer les autres articles, comme ma part de portage : un bâton, une bouteille de deux pintes, une vareuse de pilote aux poches lourdement chargées, deux livres de pain bis, un panier sans couvercle empli de viandes et de récipients. Je crois que je peux dire que je ne suis point dépourvu de grandeur d’âme, car je ne reculai pas devant cet infamant fardeau. Je le disposai, Dieu sait comme, de façon à le rendre à moitié portatif, et je me mis à diriger Modestine à travers le village. Elle tentait, selon son invariable habitude, en effet, de pénétrer dans toute maison ou courette, tout le long du chemin. Et, encombré comme je l’étais, sans nulle main pour m’aider, aucune phrase ne saurait donner une idée de mes difficultés. Un ecclésiastique et six ou sept autres examinaient une église en voie de réparation et ses acolytes et lui se mirent à rire à gorge déployée dès qu’ils me virent en cet état. Je me souvins d’avoir ri moi-même lorsque j’avais vu de braves gens en lutte avec l’adversité sous les espèces d’un bourriquet et ce souvenir me remplit de remords. C’était dans mes jours insoucieux d’autrefois, avant que m’advînt cet ennui-ci. Dieu sait du moins que je n’en ai jamais plus ri depuis, pensais-je. Oh ! quelle cruauté pourtant dans pareille exhibition pour ceux qui s’y trouvent engagés !

À peine hors du village, Modestine, possédée du démon, jeta son dévolu sur un chemin de traverse et refusa positivement de le quitter. Je laissai choir tous mes ballots et, j’ai honte de l’avouer, cognai par deux fois la coupable, en pleine figure. C’était pitoyable de la voir lever la tête, les yeux clos comme si elle attendait une autre correction. Je me rapprochai en hurlant, mais j’agis plus sagement que cela et je m’assis carrément sur le bord de la route, afin d’envisager ma situation sous l’influence lénifiante du tabac et d’une goutte de brandy. Modestine, pendant ce temps-là, croquait quelques morceaux de pain bis d’un air d’hypocrite contrition. Il était clair que je devais offrir un sacrifice aux dieux du naufrage. Je jetai au loin la boîte vide destinée à contenir du lait ; je jetai au loin mon pain blanc et, dédaignant de supporter une perte générale, je gardai le pain noir pour Modestine. Enfin je lançai au loin le gigot froid de mouton et le fouet à œufs, bien que ce dernier me fût cher. Ainsi trouvai-je place pour chaque chose dans le panier et même je fourrai sur le haut ma vareuse de batelier. Ce panier, au moyen d’un bout de ficelle, je le suspendis en bandoulière et, bien que la corde me sciât l’épaule, et que le surtout pendît presque à ras du sol, c’est d’un cœur plus allègre que je repris ma route.

J’avais désormais un bras libre pour rosser Modestine et je la châtiai sans ménagement. Si je voulais atteindre le bord du lac avant l’obscurité, elle devait mettre ses jambes grêles à vive cadence. Déjà le soleil avait sombré dans un brouillard précurseur du vent et, quoiqu’il demeurât quelques traînées d’or au loin vers l’est, sur les monts et les obscurs bois de sapins, l’atmosphère entière était grise et froide autour de notre sente à l’horizon. Une multitude de chemins de traverse campagnards conduisaient ici et là parmi les champs. C’était un labyrinthe sans la moindre issue. Je pouvais apercevoir ma destination en levant la tête ou plutôt le pic qui dominait mon but. Quant à choisir, comme je m’en flattai, les routes finissaient toujours par s’éloigner de ce but, par sinuer en arrière vers la vallée ou par ramper au nord à la base des montagnes. Le jour déclinant, la couleur se dégradant, la région rocailleuse, sans intimité et nue que je traversais, me jetèrent dans une sorte de découragement. Je vous prie de le croire, le gourdin ne demeurait point inactif. J’estime que chaque pas convenable que faisait Modestine doit m’avoir coûté au moins deux coups bien appliqués. On n’entendait d’autre bruit dans les alentours que celui de ma bastonnade infatigable.

Tout à coup, au fort de mes épreuves, le chargement, une fois de plus, mordit la poussière et, comme par enchantement, toutes les cordes se rompirent avec ensemble et la route fut jonchée de mes précieux trésors. Le paquetage était à refaire depuis le début et, comme il s’agissait pour moi d’inventer un nouveau et meilleur système, je suis persuadé d’y avoir perdu une demi-heure. Il commençait à faire sérieusement noir, lorsque j’atteignis un désert d’herbage et de pierrailles. Ça avait l’air de ressembler à une route qui aurait conduit partout à la fois. Je me sentais tomber dans un état voisin du désespoir, lorsque j’aperçus deux êtres qui avançaient dans ma direction au milieu des galets. Ils marchaient l’un derrière l’autre comme des mendiants, mais leur allure était extraordinaire. Le fils était en tête : un type de haute taille, mal bâti, l’air sombre, pareil à un Écossais. La mère suivait, toute dans ses atours du dimanche, avec à son bonnet une guimpe élégamment brodée, et, perché là-dessus, un chapeau de feutre neuf. Elle proférait, tandis qu’elle exagérait ses enjambées, cotillons retroussés, une kyrielle de jurons obscènes et blasphématoires.

J’interpellai le fils et lui demandai de me mettre dans la bonne voie. Il m’indiqua vaguement l’ouest et le nord-ouest, marmonna une explication inintelligible et, sans ralentir un instant son allure, poursuivit sa route, cependant qu’il coupait directement ma sente en arrivant. La mère suivit sans même lever la tête. Je les appelai et les appelai encore, mais ils continuèrent à escalader le flanc du coteau et firent la sourde oreille à mes clameurs de détresse. À la fin, abandonnant Modestine à elle-même, je fus contraint de leur courir après, tout en les hélant pendant ce temps. Ils s’arrêtèrent, tandis que je m’approchais, la mère sacrant toujours et je pus voir que c’était une femme à l’air respectable de matrone, pas laide du tout. Le fils, une fois de plus, me répondit d’une façon bourrue et inintelligible et se disposa à repartir. Mais alors, je saisis au collet la mère qui était la plus rapprochée de moi et m’excusant de cette violence, je déclarai que je n’en démordrai point, tant qu’ils ne m’eussent indiqué la bonne route. Ils ne furent ni l’un ni l’autre offensés, plutôt radoucis qu’autrement et me dirent que je n’avais qu’à les suivre. Et puis la mère me demanda qu’est-ce que je pouvais bien avoir à faire à pareille heure près du lac. Je lui répondis, à la façon écossaise, en m’informant si elle-même allait loin. Elle me dit, après un nouveau juron, qu’elle en avait pour une heure et demie de route devant elle. Et puis, sans autre au revoir, le couple continua de grimper au flanc de la montagne dans l’obscurité croissante.

Je retournai chercher Modestine, la fis démarrer bon train en avant et, après une pénible ascension de vingt minutes, j’atteignis le bord d’un plateau. Le spectacle, en considérant mon trajet de ce jour, était ensemble sauvage et attristant. Le mont Mézenc et les pics derrière Saint-Julien se détachaient en masses coupantes sur une lumière froide à l’est, et le banc intermédiaire de coteaux avait sombré entier dans un vaste marécage d’ombre, sauf, çà et là, le tracé en noir d’un pain de sucre boisé et, çà et là, un emplacement blanchâtre irrégulier qui représentait une ferme et ses cultures et, çà et là, un creux obscur à l’endroit où la Loire, la Gazeille ou la Laussonne erraient dans une gorge.

Bientôt nous fûmes sur une grand-route et troublante fut ma surprise d’apercevoir un village de quelque importance tout proche. Car, on m’avait raconté que le voisinage du lac n’avait d’autres habitants que des truites. La route poudroyait dans le crépuscule d’enfants rentrant au logis du bétail ramené des champs. Et un couple de femmes installées à califourchon sur leur cheval, chapeau, coiffe et tout, me dépassa à un trot martelé. Elles revenaient du canton où elles avaient été à l’église et au marché. Je demandai à l’un des gamins où je me trouvais. Au Bouchet-Saint-Nicolas me dit-il. Là, à un mille environ au sud de ma destination et sur l’autre versant d’un respectable sommet m’avaient conduit ces routes inextricables et la paysannerie trompeuse. Mon épaule était entamée et me faisait beaucoup souffrir, mon bras me lancinait comme une rage de dents, d’un continuel battement. J’envoyai à tous les diables le lac et mon intention d’y camper et m’enquis d’une auberge.


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