La vérité sur la véritable histoire de Monsieur Z

lundi 25 décembre 2017
par  Paul Jeanzé
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Pendant cette période, j’eus l’impression d’être littéralement transcendé. Alors qu’habituellement, j’écrivais de façon laborieuse, voilà que je réussis à rédiger trois chapitres d’affilée à raison d’un par semaine, du jamais vu ! J’étais si empressé que j’escamotais allègrement la phase de relecture ; la semaine suivante, je donnais mes feuillets à Moïse en même temps qu’un os à moelle et de la joue de bœuf avec lesquels il comptait concocter un délicieux pot au feu. Tout excité par ma prolifique et soudaine inspiration, je lui indiquais joyeusement que j’avais tenu compte de ses remarques, et que je comptais bien lui détailler tout ceci au cours de notre soirée de chabbat.

Ce vendredi, j’arrivais plus tôt qu’à l’accoutumée ; Moïse préparait encore l’apéritif. Je prenais à peine le temps de le saluer et m’asseyais dans le fauteuil qui m’était habituellement attribué ; sans même prêter attention à la bonne odeur qui embaumait la pièce, je commençai à parler :

« Alors voilà. Tout en restant dans la thématique juive, j’ai essayé de ne pas attaquer frontalement les antisémites. J’ai choisi l’humour, plutôt que le drame, pour accompagner mes propos. De plus, j’ai fait appel à quelques notions de Torah. Mais ce n’est pas tout. Dans cette partie réside une importante subtilité, pour ne pas dire le point central, crucial même, de l’ensemble de mon récit : dans le troisième chapitre, celui que j’ai intitulé « la face cachée de la rue », je me retrouve sur mon muret le long d’un parc après mon entretien avec le journaliste. C’est à partir de cet instant précis que le récit bascule de la fiction à la réalité ! Pour résumer, on quitte mon imagination ténébreuse pour mon quotidien dans tout ce qu’il a de plus prosaïque. Ah oui ! j’ai aussi disséminé dans ce court chapitre un très grand nombre de références peu évidentes à découvrir ; un divertissement d’écrivain adressé aux lecteurs les plus perspicaces, en somme ! »

Moïse venait de sortir les olives du réfrigérateur et surveillait maintenant attentivement sa préparation. Je me levai, m’approchai de lui, et en pointant sous son nez un de mes feuillets, j’entrepris la lecture d’un paragraphe au sein duquel j’avais souligné quatre mots bien précis :

Heureusement, derrière les grilles qui s’étalaient sur toute la longueur de la rue, un immense jardin, îlot de verdure tranquille dans le cœur de la cité, et au sein duquel, juste devant la fontaine, je vis passer de façon fugace une jeune fille avec à la main une fleur qui brillait. Enfin, me faisant face, il y avait la rue et ses immeubles haussmanniens qui donnaient souvent sa forme à la ville avec ses balcons typiques du deuxième et cinquième étage, et que cachaient les nombreux ormes et autres robiniers avec leurs épais ombrages qui n’arrivaient pourtant pas à créer l’illusion d’une forêt.

J’entrai alors au cœur de mon explication :

« Dans ce court extrait, en lisant le bout de phrase suivant : une jeune fille avec à la main une fleur qui brillait, on remarquera une allusion au poème de Gérard de Nerval, intitulé Une allée du Luxembourg, et qui commence ainsi :

Elle a passé, la jeune fille
Vive et preste comme un oiseau
À la main une fleur qui brille,
À la bouche un refrain nouveau.

Le lecteur qui saura saisir cette allusion pourra donc situer la scène : je suis assis sur un muret du parc du Luxembourg, en plein cœur de Paris. Que l’action se déroulât dans la capitale n’était d’ailleurs pas bien difficile à découvrir puisque j’évoque un peu plus loin dans le texte des immeubles haussmanniens. Si le lecteur est vraiment astucieux, il pourra même localiser encore plus précisément la scène ! En effet, à l’aide des mots forme, ville, balcon et forêt, il en déduira les deux titres suivants :

La forme d’une ville
Un balcon en forêt

Derrière ces deux titres se cache l’écrivain Julien Gracq, l’auteur du fameux Rivage des Syrtes. Et connaissez-vous le nom de l’éditeur de Julien Gracq ? C’est José Corti ; et même si ce dernier est décédé en 1984, sa maison d’édition ainsi que la librairie qui y est associée se situe toujours au 11 rue de Médicis à Paris ! Et que peut-on trouver le long de la rue Médicis ? Le parc du Luxembourg bien sûr ! Vous allez me rétorquer que le jeu de piste est loin d’être évident. C’est vrai ! Néanmoins, reconnaissez avec moi qu’il est on ne peut plus logique ! La seule difficulté que je n’ai pas encore réussie à surmonter, et ce en raison de mes lacunes en botanique, est que je ne sais absolument pas quelles sont les essences des arbres plantés de part et d’autre de la rue Médicis ; mais ceci n’est qu’un détail auquel certainement personne ne fera attention ! Pour finir, vous aurez sans doute remarqué que le chapitre s’intitule La face cachée de la rue. Ici, l’allusion est double. Comme je vous l’indiquai au tout début de cette analyse de texte, j’ai parsemé le chapitre de nombreux indices afin que l’on puisse retrouver le lieu exact où la scène se déroule. Mais là n’est pas l’essentiel de ce que j’ai camouflé ; la vérité, la vraie, est ailleurs. Si je me trouvais effectivement à cet endroit, ce n’était pas en raison de mon errance suite à mon délire radiophonique. Non, si je me trouvais réellement là, c’était dans l’unique but de présenter mon premier manuscrit, intitulé Monsieur Z, aux Éditions José Corti, plutôt que de leur envoyer par voie postale de façon complètement impersonnelle ; et d’ailleurs, j’avais minutieusement préparé cette rencontre : pour faire la meilleure impression possible, j’avais accompagné mon texte d’un petit dossier de présentation ; je m’étais également procuré plusieurs ouvrages de leur collection afin de leur montrer que je ne les avais pas choisis uniquement pour leur réputation, mais principalement parce que j’estimais mes écrits proches de certaines de leurs publications ; parmi celles‑ci, Il y avait notamment ameublement de Julien Maret que j’avais beaucoup aimé. Le scénario que j’avais imaginé était le suivant : comme n’importe quel client, j’entre dans la boutique, et je commence à flâner dans les rayons, choisissant un livre de droite et de gauche, tout en prenant soin d’en lire systématiquement et très attentivement la quatrième de couverture ainsi que deux ou trois pages intérieures. Je renouvelle l’opération jusqu’au moment où l’on remarque mon intérêt pour les livres ; il est alors certain que l’on viendra m’aborder en me demandant si j’ai besoin de renseignements supplémentaires. C’est là qu’il conviendra d’être adroit ! À cet instant, je glisse opportunément à mon interlocuteur que j’ai déjà lu un très beau livre publié par leur maison, le livre de Julien Maret, raison donc de ma présence ici, et tout en proposant une fine analyse critique de cet ouvrage, j’indique que je souhaite absolument découvrir d’autres livres, sinon du même auteur, tout au moins de leur collection littéraire. Il s’agira alors de poursuivre la conversation sur le thème de la littérature, en attendant de trouver le moment propice pour leur indiquer que moi-même je m’essaye à l’écriture. C’est là que tout va se jouer, puisqu’il me faut rester à la fois humble et un peu désinvolte dans mon attitude, genre : ah ! au fait ! j’ai quelque chose qui traîne dans ma sacoche ; sans vouloir abuser de votre temps certainement précieux, voulez-vous y jeter un coup d’œil ? Bien entendu, bien entendu ! Et là, en lisant rapidement les premières pages, mon interlocuteur ne cache pas son enthousiasme en me signifiant que mon texte est formidable. Si un jour je raconte mes mémoires, je pourrais alors me souvenir avec bonheur de cette rencontre et lui donner le titre suivant : Édition d’un nouveau chapitre. »

Je repris mon souffle, vidai d’un trait mon verre d’alcool, puis poursuivis ma démonstration.

« Malheureusement, dans la réalité comme dans mon imagination, ou plutôt, dès lors que je me retrouvais face à une situation préalablement imaginée, rien ne se déroulait jamais comme je l’avais présagé. À cet égard, ma visite aux Éditions Corti était un véritable cas d’école : j’avais d’abord tourné pendant une demi-heure autour de la librairie, tellement j’étais angoissé de devoir pénétrer à l’intérieur. Quand enfin je réussis à en franchir le seuil, je compris tout de suite que j’arrivais au plus mauvais moment. À l’accueil, il y avait cette femme au téléphone ; je devinais immédiatement que c’était un des deux responsables : elle dressait à son correspondant un tableau sombre du milieu de l’édition ; qu’eux-mêmes allaient mettre la clef sous la porte tellement leur situation financière était délicate. « Tenez, hier, dans notre librairie, nous avons fait un chiffre d’affaires dérisoire. 40 euros seulement ! Comment voulez-vous que l’on s’en sorte ? » En attendant qu’elle veuille bien raccrocher, je décide donc de flâner un peu dans les rayons comme je l’avais prévu. Malheureusement, je suis absolument incapable de me concentrer ; je suis nerveux, et cela doit certainement se remarquer que je ne suis pas un client tout à fait ordinaire. S’engouffre alors dans la librairie un petit homme tout essoufflé ; il semble porter toute la misère de la vie citadine sur son dos ; sous un accoutrement proche de celui que porterait un adepte de la pêche à la mouche au moment du lancer, on devine une âme d’explorateur, mais si Paris était sans conteste une jungle, je doutais qu’il en appréciât la faune. Je me dis alors que c’est certainement le deuxième responsable de la maison d’édition, car j’avais noté qu’une de leurs collections était principalement dédiée à la zoologie. À cet instant, nous ne sommes que trois dans la librairie : la femme au téléphone qui continue sa conversation de fin du monde, l’homme qui s’en va s’asseoir précipitamment dans un recoin comme s’il s’agissait du seul havre de paix qu’il eût connu, et moi, pétrifié au milieu des rayons. J’hésite encore une minute ou deux. La femme est toujours au téléphone, imperturbable. Je décide donc de me diriger vers l’homme qui s’est maintenant réfugié derrière l’écran d’un ordinateur portable. Arrivé à sa hauteur, il lève les yeux vers moi, et tout en me demandant en quoi il pourrait m’être utile, il ébauche un sourire engageant. Je reprends soudain espoir, et… commets une grossière erreur. Alors qu’il vient à peine de reprendre son souffle, il aura fallu que je me précipite bêtement en évoquant de but en blanc mon travail d’écrivain : sans précaution aucune, je lui assène que je viens leur remettre un manuscrit. J’ai d’ailleurs à peine prononcé le terme « manuscrit » que le petit monsieur se ferme comme une huître. À cet instant, je comprends que j’ai échoué, et que tout ce que j’avais savamment manigancé allait lamentablement péricliter dans la plus grande confusion. J’essaye néanmoins de me rattraper comme je le peux ; j’évoque maladroitement mes lectures et lui demande s’il n’aurait pas un peu de temps à m’accorder. Sa réponse est sans appel : Oui, je peux leur déposer mon manuscrit, mais sinon, aviez-vous pris rendez-vous ? Non ? Alors maintenant, j’ai du travail, veuillez m’excuser ! Décontenancé par cette fin de non-recevoir, complètement perdu au milieu de tous ces livres, je fais une dernière fois le tour de la librairie avant de m’approcher de la sortie. Au moment de pousser la porte, je regarde tristement en arrière et articule péniblement et faiblement un « je vous souhaite une bonne journée » avant de partir. J’en suis presque certain, ni l’un ni l’autre n’auront entendu mon adieu.

— Mon cher ami, votre histoire est passionnante, on se croirait vraiment dans un roman, m’indiqua Moïse en souriant.

Sans relever une remarque qui aurait pu me mettre en abyme, je terminai mon histoire :
— Imaginez mon désarroi en sortant de la librairie. Alors, pour me remettre de ma déconvenue, je suis allé méditer quelques instants sur le fameux muret qui sépare la rue de Médicis du parc du Luxembourg. C’est de ce petit moment passé en face de la librairie Corti que je me suis inspiré pour écrire ce petit bout de chapitre. Vous connaissez maintenant, et la vérité, et la suite…

*

Depuis un petit moment déjà, Moïse s’était installé dans son fauteuil. Il me faisait maintenant face ; je le trouvais de plus en plus fatigué ces derniers temps. J’eus un peu honte, car mes histoires, en plus d’être très centrées sur des problèmes dérisoires qui ne concernaient que moi, ne l’avaient certainement pas reposé. Et que dire de mon comportement à la limite de l’impolitesse… Je me tus et attendis patiemment. Au bout d’un long moment, il leva vers moi un regard attendri et articula avec beaucoup de peine :

« Mon jeune ami, je ne pense pas qu’il soit nécessaire de donner des repères trop précis au lecteur. Laissez-le, face à vos écrits, seul avec son imagination. Je suis sincèrement convaincu que c’est préférable ainsi, d’autant plus que vous n’avez pas, me semble-t-il, la prétention de vouloir dépeindre la réalité telle qu’elle s’offre à vos yeux, et surtout, telle qu’elle pourrait s’offrir aux yeux du lecteur s’il venait à se rendre sur place pour tenter d’y retrouver ce que vous avez écrit. Quoi qu’il puisse advenir, il ne pourra pas recréer la scène dans la librairie. Il risque même de découvrir un lieu qui le décevra, car bien différent de ce qu’il avait imaginé à travers votre description ; plus grand par exemple, et avec des rayons sagement rangés, alors qu’il s’attendait à découvrir une minuscule boutique avec des ouvrages débordants de tous les côtés. De plus, imaginez qu’il vienne à converser plaisamment avec les deux habitants des lieux ; que va-t-il alors bien pouvoir penser de votre attitude, sinon que vous lui avez servi un mauvais numéro de cirque ? Et puis n’oubliez pas une chose : le temps passe… Votre fameuse librairie, savez‑vous combien de temps encore elle perdurera ? Sera-t-elle encore là le jour où il lira ce récit ? Je ne vous conseille pas non plus d’être totalement évasif, mais indiquer simplement que votre action se situe dans la capitale, sans la citer d’ailleurs, me semble suffisant. Imaginons par exemple qu’après votre pause sur votre muret, vous décidiez de vous promener dans le parc voisin. Ce passage sera réussi seulement si le lecteur peut saisir l’atmosphère qui s’en dégage, cette même atmosphère qu’il doit pouvoir lui-même ressentir en se promenant de son côté dans un parc quelconque. Alors, est-ce bien la peine de rendre tout ceci, non pas réel, mais complètement figé dans l’espace ? Très sincèrement, il est souvent préférable de ne pas donner trop d’indications au lecteur, surtout dans un Monde où l’on passe sans cesse son temps à chercher le pourquoi du comment, dans un monde où même le plus anonyme des lecteurs, alors que vous ne l’avez pas invité, va venir décortiquer votre texte pour un bien triste résultat. Imaginez un seul instant qu’un farfelu vienne un jour nous révéler que la madeleine de Proust n’a jamais existé ; que ce n’était en fait qu’une biscotte rassise, et que c’était pour simplement la ramollir, qu’elle aura été plongée dans un thé, thé qui soit dit en passant n’était sans doute qu’un verre de vin rouge indigeste. Suite à une telle révélation, en lisant de nouveau ce passage fameux, pensez-vous qu’elle sera aussi douce qu’elle l’était auparavant, la mélancolie de nos souvenirs ? Non, mon ami, l’homme a besoin de rêver ; alors laissez-le aveugle au milieu de votre rue, il en trouvera d’autant plus la lumière…

J’avoue avoir également envie de vous dire d’être plus prudent avec votre enthousiasme. De temps à autre, il emporte votre plume de façon peu raisonnable. Les idées foisonnent, s’envolent, virevoltent d’une façon telle qu’il est parfois bien difficile de vous suivre. Sans pour autant donner la clef au lecteur, peut-être conviendrait-il de le prendre affectueusement par la main, plutôt que de le lâcher sans ménagement au milieu de votre tourbillon. Mais après tout, c’est aussi l’originalité de vos propos et le foisonnement de vos idées qui font votre charme, et c’est peut-être dommage de vous conseiller quelque chose de plus académique. Finalement, faites comme si je ne vous avais rien dit ; je suis en train d’outrepasser mes prérogatives de lecteur.

— Mon cher Moïse, ne pensez-vous pas que je pourrais écrire un livre qui raconterait nos soirées du vendredi ? m’écriais-je tout à coup.
— Mon jeune ami, croyez-vous vraiment que cela intéresserait quelqu’un ?
— Pourquoi pas ? Et puis, n’est-ce pas vous-même qui m’indiquiez au début de nos rencontres que vous étiez fatigué de voir le Juif des romans systématiquement affublé d’un pyjama rayé ?
— Je me demande si je n’ai pas une très mauvaise influence sur votre façon de penser, me répondit-il en souriant. »

*

De mémoire, c’était ainsi que s’était conclu le dernier chabbat que nous avions passé ensemble. Le vendredi suivant, il avait dû décliner notre rendez-vous ; il souffrait d’une grosse angine. Cela m’avait un peu inquiété mais jamais je n’aurais pu imaginer que seulement quatre jours plus tard, le concierge qui lui montait chaque matin son courrier l’aurait retrouvé dans son fauteuil, comme endormi, la tête tombée sur son cou, les bras ballants de part et d’autre des accoudoirs, et la petite boîte dont j’allais être le destinataire, simplement posée sur ses genoux. Aujourd’hui, je comprenais mieux ce qu’avait voulu exprimer Moïse, le jour où il avait évoqué la vie comme une succession de joies et de peines. Pendant plusieurs semaines, j’avais été porté par notre amitié nouvelle. J’attendais avec joie et impatience chaque vendredi soir, et lorsqu’en fin de soirée, je descendais l’escalier légèrement grisé par quelques verres de vin, je m’amusais comme un enfant à tenter en vain de ne pas en faire couiner la moindre marche ; peu à peu, j’avais retrouvé la sérénité, et je passais dorénavant une belle fin de semaine : le vendredi soir en compagnie de Moïse ; puis le samedi en profitant pleinement de la solitude paisible de mon appartement pour jouer de nouveau de la guitare et écrire, sans ressentir le besoin de me confronter aux hommes ; le dimanche enfin, je m’en allais retrouver l’inspiration le long des chemins. Mais en cette triste soirée, ma peine était insondable, mon élan brisé. Je n’aurai jamais plus l’occasion de profiter de son enseignement comme de partager avec lui le quatrième chapitre de La véritable histoire de Monsieur Z. J’allais devoir me débrouiller tout seul, ou alors m’arrêter là.


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