Kohélet II (Ecclésiaste II)
par
וְאָמַרְתִּי אֲנִי בְּלִבִּי, כְּמִקְרֵה הַכְּסִיל גַּם-אֲנִי יִקְרֵנִי, וְלָמָּה חָכַמְתִּי אֲנִי, אָז יֹתֵר ; וְדִבַּרְתִּי בְלִבִּי, שֶׁגַּם-זֶה הָבֶל.
Alors je dis en mon cœur : « Le sort du fou est le même qui m’attend, moi ; dès lors, à quoi bon avoir acquis tant de sagesse ? » Et je m’avouai à moi-même que cela encore est vanité.
Le sage et le sotSont dans le même bateauL’un marche sur les flotsL’autre maintient avec peine sa tête hors de l’eauPourtant lorsque viendra la tempêteIls vont tous les deux disparaîtreNe laissant sur une mer d’encreRien d’autre que le blanc de l’écumeLe long du rivageUn homme marche en regardant les nuagesAvant de s’asseoir pieds nus dans le sableIl regarde au loin vers l’horizonSans vraiment se poser de questionsNi sage ni sotTout simplement être humainVoilà quel sera son destin