Solitude désespérée

dimanche 23 avril 2023
par  Paul Jeanzé

Les heures passent
Sans que je puisse les vêtir,
Elles coulent, nues et froides…
Et pourtant je dois les retenir
Les vivre,
Les fixer…
Seul à en jouir,
Seul à en désespérer
Personne qui aime
Aux mêmes instants
Ce que j’adore
Nul miroir
Pour refléter mon âme
Nul lac
Pour mirer mon cœur…
Rien,
Ce mot, ce néant
Pourquoi n’est-il pas mort
Dans l’œuf qui l’a enfanté,
Ce mot qui bourdonne
Dans les oreilles de mon esprit…
Dieu, père de tous tes enfants
Ne vois-tu pas que je roule
Dans une boue visqueuse
Injectée du sang de tes fils ?
Nulle part
Je rencontre ton ombre,
Aucun près
Ne révèle les traces de tes pas
Les hommes t-ont-ils détruits ?

Saint-Aignan, le 09 janvier 1963


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Une année dans tous les sens

Mercredi 15 janvier 2025

Une nouvelle année commence, et fidèle à mes habitudes depuis dix ans maintenant, se termine une année de poézies, entre bon sens et contresens. C’est également la fin du triptyque en "sens". Pour les trois années à venir, j’espère aller au fond des choses, tout en évitant l’overdose et les pensées moroses.

Bien à vous,
Paul Jeanzé


Brèves

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15 janvier 2024 - Convalescence : les poézies de l’année 2023

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